Le 17 Décembre 1999,
l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies
a proclamé le 25 novembre,
la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
Qu’entend-on par Violence contre les femmes ?
La violence aux femmes peut être ouverte, franche, insidieuse, individuelle, collective …
Elle peut porter atteinte à la dimension physique, psychologique, sociale …
Les déviances dans les relations humaines concernent tous les pays, toutes les couches de la société. Une femme, Alexandria Ocasio-Cortez députée, membre du Congrès américain, a pris la parole au Congrès pour dénoncer une violence sous forme verbale dont elle a été victime de la part d’un autre membre du congrès. Je vous invite à prendre le temps de visualiser cette vidéo du 24 juillet 2020.
Qu’importe le parti politique des deux personnes en jeu. L’important n’est pas là. Il s’agit d’une FEMME et d’un HOMME. Et je trouve intéressant l’élargissement de la dimension qu’elle donne à cette attaque personnelle.
Un rôle avant tout individuel.
Nous n’avons pas toutes ni les facultés, ni l’occasion de nous exprimer comme Alexandria Ocasio-Cortez. Et notre position sociale ne nous permet pas forcément d’avoir le même impact collectif qu’elle.
En revanche, nous avons toutes une responsabilité individuelle et personnelle : celle de poser nos limites.
Certes, cela est parfois plus facile à dire qu’à faire. Pour certaines femmes, cela est relativement facile de par leur personnalité, leur éducation, leurs expériences de vie.
Pour d’autres femmes en revanche, cela est très compliqué. En effet, une expérience de vie difficile, voire traumatisante, peut avoir deux conséquences :nous rendre plus forte, ou nous anéantir. Et dans ce cas là, nous sommes encore plus vulnérables ! Un véritable cercle vicieux s’installe.
Que faire alors ?
Prenons les choses dans l’ordre : commençons par nous-même !
N’attendons pas passivement que l’autre change ou qu’un jour, l’autre commence à nous respecter. N’essayons pas en première intention de faire changer l’autre.
En revanche, commençons par travailler sur nous-mêmes, quels que soient notre passé, nos blessures, nos capacités : engageons un travail personnel afin de REBONDIR, cicatriser nos blessures, trouver ou retrouver notre véritable identité, apprendre ou réapprendre à nous aimer nous-même,… Alors, à nouveau alignée et enracinée, nous pourrons poser et affirmer nos limites, résister aux regards et pressions.
Être nous-même, être acceptée et appréciée pour ce que nous sommes !
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