Le confinement a suspendu toutes les séances de Médiation Animale, dans la mesure où certaines structures ont été fermées, ou interdites d’accès à tout intervenant extérieur.
Lorsque le confinement a été levé, tout n’a pas été aussi facile que cela.
Nous avons été confrontés à beaucoup d’appréhensions : celles-ci émanaient des individus (professionnels, particuliers….) et/ou des institutionnels-collectivités.
Nous-mêmes, professionnels de la Médiation Animale, étions, comme tout à chacun, en proie à beaucoup de réflexions. Comment avancer en toute confiance, dans un tel contexte ?
Il s’agissait de rassurer structures, directions et bénéficiaires.
Il nous a fallu réinventer, revoir nos projets pour fonctionner en toute sécurité, et le plus sereinement possible.
Nous avons du approcher la protection avec un angle de 360° : les bénéficiaires, les personnels des structures visitées, afin de les protéger eux, et également protéger les autres structures visitées par la suite. C’est-à-dire qu’il nous fallait également éviter à tout prix d’être contaminés dans une structure, afin d’éviter d’apporter le virus ailleurs.
Il nous fallait également bien sûr nous protéger nous-mêmes (en amont et en aval), et protéger ainsi nos familles et nos proches.
Et il nous fallait de surcroît protéger nos animaux. Non pas tant qu’ils puissent tomber malades du COVID, mais afin qu’ils ne véhiculent pas le virus d’un endroit à l’autre.
Il nous a fallu dépasser nos émotions négatives, nos freins, faire preuve de créativité, et là encore … REBONDIR !
Il nous a fallu apprivoiser ces règles d’hygiène qui s’imposaient à une grande échelle.
Ainsi, en plus du protocole sanitaire que nos animaux suivent traditionnellement, nous avons dû réfléchir à l’élaboration d’un protocole sanitaire spécifique COVID 19.
Celui-ci décline des mesures de protection pour les intervenants (humains et animaux), pour les bénéficiaires, un traitement spécial de tout le matériel utilisé, et des spécificités pour le transport des animaux …
De surcroît, ce protocole se doit d’être adapté à chaque type de structures.En effet, certains bénéficiaires peuvent porter masques, et /ou sur-blouse, d’autres non.
Aussi, en cas d’impossibilité de respect des « gestes barrière » liée à la pathologie ou spécificité de certains bénéficiaires, Iska et Olaf ont besoin d’être particulièrement protégés. Il me faut alors les couvrir, afin de limiter au maximum la propagation d’éventuelles projections de COVID.
Cela ne leur pose pas trop de difficultés puisqu’ils sont, en tant qu’Handi’Chiens, habitués depuis tout petit, à avoir quelque chose sur le dos.
Même si nous aspirons tous, humains et animaux, à fonctionner plus « librement », il nous faut rester vigilant et respectueux de ces règles. C’est une question de santé publique.
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